La ville de Bègles était déjà forte de l’expérience significative et réussie de la restructuration d’un quartier. En effet, de 1990 à 2000, le quartier Monmousseau (plus communément appelé “le Haut Verduc” par les anciens Béglais) a connu une profonde requalification avec les mêmes objectifs que ceux voulus pour le quartier nord-est aujourd’hui : maintenir le nombre de logements sociaux, favoriser la mixité sociale, diversifier l’offre et désenclaver le quartier. Cette expérience a montré la capacité de la ville à gérer et mener à terme un ambitieux projet de restructuration, bâti autour de trois axes :
La création d’une offre nouvelle composée de 3 grands types d’habitat :
- Les maisons de ville, dotées d’annexes (cellier, jardin, terrasse…) permettant de répondre aux modes de vie et situations économiques d’une population principalement âgée, d’origine parfois rurale et favorisant la cohabitation avec de nouveaux habitants.
- Les échoppes (en bande ou en îlot), habitat individuel pour attirer une population plus aisée.
- Les collectifs neufs ou réhabilités pour accueillir des jeunes ménages.
Un aménagement spatial et paysager inspiré du concept de la cité-jardin
Une valorisation du patrimoine ancien du quartier (Maison Labeyrie, Foyer Monmousseau, Plaine des Sports) pour l’implantation d’équipements et activités nouvelles pour les habitants de Monmousseau et de la commune.
Pour mener à bien ce projet, une équipe de Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale (MOUS) a été constituée, sous la responsabilité de l’élu à l’urbanisme, avec un chef de projet, un architecte urbaniste (agence Métaphore), un psychosociologue (Cabinet d’études Créham) et un paysagiste (Agence Phiquepal).
Une concertation avec les habitants a été menée dès le début de l’opération, avec :
- Des entretiens individuels avec les différents acteurs et partenaires de l’opération
- Des permanences régulières de la MOUS et des élus sur le quartier
- Des réunions publiques
- Des réunions de travail en petits groupes ciblés.