Culture, Évènements : Carte Blanche à Alfred

Du 1ᵉʳ octobre au 5 décembre, la bibliothèque de Bègles nous propose une Carte Blanche. Pour cette première édition, elle confie les clefs à Alfred, auteur de BD primé au festival d'Angoulême, installé à Bègles.

Publié le

Agrandir l'image, fenêtre modale
©Alfred

La programmation

Entre expositions, spectacles dessinés, musique et confidences graphiques, Alfred et ses invités nous proposent un voyage joyeux et inattendu dans leur univers.

« J’ai accueilli cette carte blanche comme un joyeux et précieux terrain de jeux. Format idéal pour prolonger et faire évoluer d’anciens projets tout autant que pour s’autoriser à rêver de nouvelles collaborations artistiques, inédites et éphémères… » Alfred

La mini-biographie d’Alfred

Trois questions à Alfred

Que représente pour vous cette carte blanche ?

C’est un vrai cadeau. Une promesse de liberté, une opportunité de rêver, de créer, de partager. On m’a donné les clés de la maison : j’en ai profité pour inviter des amis, des artistes, et imaginer des nouvelles formes, joyeuses, sans filet.

Comment avez-vous construit la programmation ?

Autour de ce qui m’anime : l’improvisation, la rencontre, le dessin vivant. Il y aura des moments d’intimité, d’écoute, de frissons. J’ai pensé cette carte blanche comme un carnet ouvert, une promenade dans mes influences, entre musique, littérature, théâtre et bande dessinée. Comme un terrain de jeu avec des gens que j’aime. On va improviser, rêver ensemble, faire se rencontrer dessin, théâtre, musique, lecture.

Qu’aimez-vous à Bègles ?

J’y vis depuis huit ans, quartier de la barrière. Ce que j’aime ici, c’est la part de liberté. Les petites maisons, les rues pas trop lisses, les marchés du mercredi, le Radis rouge… C’est vivant, humain, un peu sauvage. Ça me va bien.

Qu’est-ce qu’un concert dessiné ?

Un concert dessiné, c’est la rencontre vivante entre deux langages : la musique et le dessin. Sur scène, un musicien joue en direct pendant qu’un dessinateur crée, en temps réel, des images projetées sur un écran. Aucun script, peu de mots : tout se passe dans le dialogue improvisé entre les sons et les traits.

Pour Alfred, c’est « un exercice de funambule », un moment suspendu où le dessin devient mouvement, rythmique, émotion. L’artiste se laisse guider par les notes, comme par un souffle. Le public assiste à une performance unique, où chaque geste est éphémère, mais chaque image reste en mémoire.

Entre spectacle visuel, concert et improvisation poétique, le concert dessiné est un voyage sensible et inattendu – une invitation à voir la musique et à écouter le dessin.