Le Parc des Sœurs de la Charité : un nouveau poumon vert de 2,4 hectares à Bègles

Projet phare du mandat, la création du Parc des Sœurs de la Charité est lancée. Vaste de 2,4 hectares, ce nouvel espace naturel exceptionnel, jouxtant la route de Toulouse, constitue un nouveau poumon vert pour les Béglaises et les Béglais. Une ouverture progressive au public est prévue courant 2023. La concertation en cours permettra de préciser les aménagements du futur parc.

Le futur Parc des Sœurs de la Charité illustre de manière emblématique l’ambition de la Ville de lutter contre les ilôt de chaleur, préserver la biodiversité et améliorer la qualité du cadre de vie pour les habitants.

Dans le cadre de son plan d’action « Bègles par Nature », qui concerne aussi bien l’énergie que les transports, l’alimentation, les mobilités, les déchets, l’habitat, la nature et la biodiversité, la Ville s’engage pour créer de nouvelles zones végétalisées et préserver des espaces naturels existants.

C’est le cas du site de La Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, dit terrain des « Sœurs de la Charité », qui complètera prochainement le maillage existant d’espaces verts de proximité à destination de tous les Béglais. L’ouverture progressive au public du futur parc est prévue courant 2023 pour permettre des premiers évènements.

Le site du « des Soeurs de la Charité » est bordé par les rues Louis Braille, Faugères, Sarreguemines et la route de Toulouse.

Un projet social et environnemental

La Ville de Bègles travaille depuis de nombreuses années à l’émergence d’un projet d’intérêt général sur cette parcelle de 5 hectares située entre la rue Louis Braille et la route de Toulouse.

Le projet d’habitat inclusif pour adultes handicapés porté par l’association la Houlette en partenariat avec Clairsienne, entreprise sociale pour l’habitat, a permis d’aboutir en 2021 à l’acquisition du site par Clairsienne. La Ville s’est engagée à acquérir près de la moitié de la parcelle pour y réaliser un nouveau parc urbain de proximité.

Le futur parc public sera ainsi bordé par des maisons de vie pour adultes autistes et un programme de logements intergénérationnels. Le site accueille encore aujourd’hui une ancienne maison de repos catholique désaffectée et un parc arboré. La grande parcelle de prairie existante était en partie cultivée par les anciennes occupantes.

Un parc co-conçu avec les Béglais

La municipalité a volontairement souhaité que ce projet ambitieux soit co-conçu avec les Béglais. A cet effet et durant toute l’année 2023, des ateliers publics de travail sont organisés sur des sujets variés : biodiversité, loisirs, sports, accès, etc.

Accompagnée du cabinet de paysage Land’act, la Ville interrogera tous les modes d’usage envisageables, qu’ils soient temporaires ou définitifs.

Lire l’article « Aménagement du futur parc des Sœurs de la Charité : la concertation est en cours »

Un site chargé d’histoire : du domaine du Béquet au Parc des Sœurs de la Charité

Le domaine du Béquet, importante propriété foncière agricole, fut autrefois constitué par l’assemblage de deux métairies : celle dite de la chapelle du Becquet et celle du Grand Béquet Saint-James, fief du prieuré du même nom qui était un important propriétaire terrien.

Le nom Béquet (quelque fois orthographié Becquet pour la chapelle) serait appliqué en relation avec l’embranchement du chemin de Leysotte formant un bec avec la route de Toulouse.

Appelées par le curé de la paroisse, les Filles de la Charité « sont présentes à Bègles depuis 1850. Dès l’origine, elles gèrent deux classes communales, une salle d’asile, un petit hospice, un pensionnat, la visite des pauvres à domicile ainsi qu’une pharmacie. Au fil des ans, s’ajouteront l’accueil des dames pensionnaires, l’œuvre des vieillards, les cours du soir, le soin des blessés en 1914 » est-il indiqué sur le site internet des religieuses dont l’Ehpad Notre-Dame-de-Bon-Secours est une survivance. Plusieurs sœurs y résident.

En 1946, les Soeurs demandent l’agrandissement de la maison de retraite puis engagent l’agrandissement de la clinique en 1978.